mercredi 1 mai 2013

Miso soup de Ryû Murakami


Kenji, un jeune Japonais de vingt ans, gagne sa vie en guidant des touristes dans le célèbre quartier louche de Kabukichô, à Tôkyô. C'est en compagnie de Frank, un client américain, qu'il parcourt durant trois nuits les lieux de plaisir de Shinjuku : trois nuits de terreur auprès d'un meurtrier inquiétant avec qui il joue au chat et à la souris. Ce roman court et percutant laisse une sorte d'amertume, un goût métallique pareil à celui du sang qui imprègne ces pages minutieuses décrivant - comme l'auteur l'avait magistralement fait dans son roman Les Bébés de la consigne automatique - l'agonie d'un monde sans âme et voué à la solitude. " La littérature, nous dit Murakami, consiste à traduire les cris et les chuchotements de ceux qui suffoquent, privés de mots... En écrivant ce roman, je me suis senti dans la position de celui qui se voit confier le soin de traiter seul les ordures. "


Il y a t-il un rapport entre le titre et  l'illustration?
Je reconnais avoir survolé la 4e couverture tant cette question m'intriguait.
Puis je suis rentrée de plein pied dans cette folie. Un pas après l'autre , j'ai foulé des chemins d'herbes tendres et vertes, des plaines arides, des charbons ardents et  des pavés de  tessons .... J'étais sur le fil du rasoir entre fascination et horreur.... . 
C'est un livre à lire .


2 commentaires:

  1. Alors là tu m'intrigues je dois dire...

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  2. Ryû Murakami est un auteur et surtout réalisateur connu, si tu n'as pas vu " Tokyo décadence", je te le conseille ! : )

    J'aimerais lire "Parasite" du même auteur !

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